Au long des nuits, dit-elle. Nombreuses sont ses nuits. Il n’y a pas, pour elle, une nuit unique, continue et prolongée. Ses nuits sont fréquemment interrompues par la présence de l’Époux. Quand il est là, il fait clair ; quand il s’en va, il fait nuit. Voilà pourquoi multiples sont les nuits de l’Épouse, car multiples sont les occasions où l’Époux se dérobe, multiples celles où il se cache.

Heureuse, oui, celle qui s’attache au Bien-Aimé tout le jour et qui le cherche toutes les nuits.

Gilbert de Hoyland, Sermons sur le Cantique des cantiques, 1,4-6