Je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’a donnés : ils sont à toi, et tout ce qui est à moi est à toi, comme tout ce qui est à toi est à moi, et je trouve ma gloire en eux. (Jn 17,9-10 - Liturgique)
C’est en effet quasiment dans son jardin que nous entrons lorsque, avec l’élan de l’affection, une attitude appropriée et un grand désir, nous fixons du regard ce que nous serons un jour par lui, et ce qu’il est déjà devenu pour nous par sa résurrection, notamment à titre d’exemple. Que dis-je : par sa résurrection ? Avant même sa résurrection, toute sa vie offrait la grâce d’un très beau jardin. Mais ce qu’il a planté, il l’a ensuite récolté. (cf. Ga 6,7).
Gilbert de Hoyland, Sermons sur le Cantique des cantiques, 39, 7 (cf. Pain de Cîteaux, série 3, 7, p. 274)