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Le joug du Christ

Prenez sur vous mon joug [...]. Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeur léger. (Mt 11,29-30 - TOB)

N’est-il pas léger ce fardeau qui, loin d’alourdir celui qui le porte, l’allège au contraire ? Quoi de plus léger qu’un fardeau qui, loin d’être pesant, porte plutôt celui à qui on impose de le porter ? [...]

Je cherche si, dans la nature, je ne trouverais pas l’exemple d’un fardeau qui allège celui qui le porte, et me viennent à l’esprit les ailes des oiseaux : c’est bien à peu près le même phénomène [...] : elles ajoutent au poids du corps et le rendent pourtant plus agile. Merveille de la nature : à mesure que la matière augmente, le fardeau se réduit, et plus s’élève le volume, plus s’allège le poids ! Ces ailes sont vraiment l’image du fardeau du Christ : elles portent celui qui les porte.

Bernard de Clairvaux, Lettres, à Rainaud, abbé de Foigny 72,2

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