Abbaye de La Trappe Abbaye de La Trappe
Accueil du site > Spiritualité > Pères cisterciens > Partir vers le haut-pays

Partir vers le haut-pays

En ce temps-là, Marie partit en hâte pour se rendre dans le haut-pays. (Lc 1,39 - TOB)

Qui pourrait célébrer dignement les louanges de la très sainte assomption [de Marie] ? Qui pourrait dire avec quel bonheur [...] elle vit son Fils, avec quelle joie elle se hâta vers le Seigneur, entourée des chœurs des anges, soutenue par le zèle empressé des apôtres, tandis qu’elle contemplait le Roi dans sa beauté et voyait son enfant l’attendre dans la gloire, libre de toute corruption comme elle avait été exempte de toute tache ?

Elle quitta la demeure de son corps pour demeurer éternellement avec le Christ. Elle passa dans la vision de Dieu, et son âme bienheureuse, plus brillante que le soleil, plus élevée que le ciel, plus noble que les anges, elle l’exhala vers le Seigneur.

Certainement, son glorieux trépas fait la gloire du mont Sion où, au terme de ses jours, elle mourut dans une heureuse vieillesse. C’est là qu’elle acheva le don de sa vie, donnant à toutes ses vertus un accomplissement entier et parfait. C’est là que, vers elle qui naissait plutôt qu’elle ne mourait, qui passait plutôt qu’elle ne trépassait, les armées de Dieu accourent et les troupes de la milice céleste s’élancent.

Oh ! Combien précieuse au regard du Seigneur la mort de sa mère !

Amédée de Lausanne, Homélie mariale, 7 (cf SC 72, p. 197)

Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Nous contacter | Crédits Remonter