Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié ». (Mc 1,41 - Liturgique)
Voila l’onction royale, non seulement plaisante quant à sa puissance, mais précieuse quant à sa grâce. Car c’est l’Époux qui en use, et c’est précisément pour soigner l’épouse qu’il se tient près d’elle à titre d’Époux. Or son épouse, il n’entend pas la guérir autrement que par la faveur de son baiser et en lui insufflant avec douceur son Esprit. C’est pourquoi elle-même, comme remède à toute langueur, se contentera de cette unique médication : recevoir un baiser de sa bouche (cf. Ct 1,1) ou bénéficier plus largement de son Esprit plein de force.
Jean de Ford, Sermons sur le Cantique, 24,8